Pour la dernière partie de mon voyage de révision, j’ai piloté un Boeing 787-8 Classe Affaires d’Air Canada de Toronto à Miami. Après avoir traversé l’Atlantique dans un Boeing 777-300ER de classe affaires d’Air Canada, j’ai tenté d’embarquer sur ce vol avec des attentes raisonnables. A ma grande surprise, j’ai été bluffé.
Est-ce que je me suis retrouvé accidentellement sur Qatar Airways ?! C’est le meilleur trajet de 2,5 heures que l’on puisse faire en Amérique du Nord.
La cabine intime de classe affaires du 787-8 d’Air Canada
Commençons par le produit dur. Le Boeing 787-8 d’Air Canada a une petite cabine de classe affaires, avec seulement 20 sièges. Comme lors du dernier vol, il s’agissait de sièges à chevrons inversés dans une configuration 1-2-1.

Il y a quelque chose de plus agréable dans l’ensemble dans la cabine plus intime, où il n’y a que la moitié moins de sièges en classe affaires. De plus, il n’y a pas de compartiments supérieurs dans la majeure partie de la section médiane, ce qui donne à la cabine une sensation plus spacieuse.

C’est un produit très résistant, surtout pour un voyage aussi court en Amérique du Nord. Cependant, ce n’est pas ce qui m’a le plus marqué…

L’incroyable service d’Air Canada dans un vol de 2,5 heures
Air Canada exploite de nombreux gros-porteurs vers le sud de la Floride (Miami et Fort Lauderdale) en hiver. Cela reflète le désir des Canadiens de voler dans un endroit chaud en hiver, et la demande de vols long-courriers sur d’autres marchés est plus limitée qu’en été, de sorte que la compagnie aérienne dispose de quelques avions de rechange.
Je m’attendais à ce que ce voyage ait un excellent produit dur mais un produit mou qui n’était pas très excitant. Par exemple, je vole tout le temps avec des gros porteurs américains de Miami à Dallas, et même si c’est bien d’avoir un lit plat, vous n’avez même pas d’oreiller ou de couverture.
Eh bien, voici un domaine où Air Canada est en train de basculer. Bien que ce vol ne dure que 2,5 heures (un peu moins, en fait) et que Toronto-Miami ne soit généralement pas commercialisé comme un itinéraire premium à des fins de service, Air Canada offre un service beaucoup plus étendu lorsque l’avion est exploité par un gros-porteur.
À l’embarquement, il y avait une literie adéquate à chaque siège, y compris un grand oreiller, une couverture et un surmatelas. Il y avait aussi des écouteurs et une bouteille d’eau.


Mais voici ce qui m’a le plus surpris – il y avait un menu complet et une carte des vins, avec la marque “Signature Class” (le nom du produit de classe affaires long-courrier d’Air Canada).

Eh bien, ce vol a le même service de dîner qu’un long vol. Le service a commencé avec des boissons sélectionnées, ainsi que des noix mélangées.

Ensuite, il y avait le premier plat, qui consistait en un apéritif de tartare de saumon fumé, plus une salade mixte.

Vient ensuite le plat principal. Il y avait quatre options différentes, et j’ai choisi le saumon avec une sauce crémeuse au citron et un risotto aux poivrons rouges.

Enfin, il y avait un chariot d’après-dîner avec du fromage, des fruits, un dessert et des liqueurs. J’ai commandé une assiette de fromages en plus du dessert qui était un cheesecake.

Il y avait aussi des boissons expresso préférées, même si je ne pouvais pas me résoudre à commander autre chose.
L’équipage dans ce secteur était également très bon. Ils n’étaient pas exagérés, mais ils étaient amicaux et semblaient apprécier leur travail, ce qui est à peu près tout ce que l’on pouvait espérer en Amérique du Nord.
Non pas qu’il y ait eu beaucoup de temps pour se détendre après le service des repas, mais j’ai pu incliner ma chaise en mode lit pendant un moment et regarder quelques émissions de télévision (Air Canada a une excellente suite de divertissement).


Très vite nous avions déjà atterri à Miami…

Minimum
J’ai eu un incroyable vol en classe affaires Boeing 787 d’Air Canada de Toronto à Miami. Alors que je savais que mon voyage aurait un lit plat, c’est le produit doux qui m’a époustouflé. Sur ce vol de 2,5 heures, il y avait une literie complète, des écouteurs appropriés et le même repas à plusieurs plats que vous obtenez sur un vol long-courrier.
Alors que de nombreuses compagnies aériennes nord-américaines exploitent des avions gros porteurs sur des vols plus courts, le produit à capote souple n’est généralement pas distingué. Ce n’est pas le cas sur Air Canada, car la compagnie aérienne offre une expérience de première classe sur ces avions.
J’aimerais demander si quelqu’un peut penser à une meilleure expérience en Amérique du Nord sur un vol de cette longueur, mais je connais déjà la réponse – non, ça n’a jamais été mieux que ça. Si jamais vous avez la chance de voler avec Air Canada sur un itinéraire comme celui-ci, je ne le recommanderai jamais assez. Bravo Air Canada!
Que pensez-vous du service d’Air Canada sur ces courts trajets vers la Floride?